Alors que je lui réservais un destin de porte-greffe curieux, le Tamarillo est un fruit qui m’a conquis dès la première dégustation, une saveur toute à lui, parfumée, exotique qui rappelle un peu le fruit de la passion mais en moins acide et plus sucré, une belle abondance de fruits récoltés dès la première année et une culture très facile si on zappe les semis parfois capricieux.
La venue du tamarillo à l’Oasis
J’avais repéré lors d’un troc de graines, un couple d’allemands avec un stand de semences à vendre impressionnant, tout répertorié avec les noms latins, l’année de récolte, du sérieux quoi. Je leur ai donc acheté quelques sachets parmi lesquels un sachet de semences de « Tamarillo », le fameux arbre à tomates de la famille des solanacées ; La famille botanique avait dans le cas présent un intérêt tout particulier pour moi. En effet, je recherchais justement cet arbre à tomates pour faire des essais de bouturage en vert et créer un « arbre à ratatouille », une idée originale que j’avais lue dans le livre de Maurice Chaudière sur la forêt fruitière. L’idée, c’est de bouturer en vert une plante, en l’occurrence ici le Tamarillo, de la famille des solanacées, pour y greffer des plantes de la même famille botanique : des aubergines, des tomates, des poivrons ! Du coup, on profite de la vigueur et du caractère vivace de l’arbuste et c’est juste très amusant à tester.
De retour à l’Oasis, je sème ces petites chéries dans une barquette de polystyrène, j’étiquette, je mets la date, j’arrose, les semaines passent, j’arrose toujours, rien ne sort et rien ne sortira. Aucune des semences n’ont germé ! Quelques mois plus tard, je revois Christina et Robert, ils me redonnent un paquet de semences, même essai, toujours rien. Visiblement la capacité germinative de ces graines semble délicate.
Quelques semaines plus tard, alors que je visite le jardin de mon amie Catherine de Palmela, jolie ville qui surplombe l’estuaire du rio Sado, elle me montre 3 plants d’une plante qu’elle ne connaît pas. Catherine m’explique que son mari travaille en Angola et rapporte des graines, la plupart du temps, elle ne sait pas trop de quoi et là, en l’occurrence elle ne sait pas quelle est cette plante aux grandes feuilles à odeur forte de cacahuète.
- « Mais c’est un tamarillo ! c’est un arbre à tomates ! »
- « Tu en veux un ? »
- « Mais oui, avec plaisir ! Depuis le temps que j’essaie d’en semer, c’est merveilleux ! »
Me voilà donc repartie vers l’Oasis avec un bébé arbuste dans la voiture. Cela fait maintenant 3 années que cet arbre à tomates est repiqué dans le jardinet sud de l’Oasis. Il est magnifique et a depuis fait une belle progéniture.
Le tamarillo, un fruit délicieux
Comme je l’expliquais en introduction, j’avais donc des plans assez particuliers pour notre nouvel arrivant. Mais avant tout, la première phase, c’est préserver et sauvegarder la variété. Je repique donc l’arbre à tomates avec l’intention de récolter et ressemer les graines des premiers fruits. L’arbre prend vite une jolie hauteur dès la première année et les fruits ne se font pas attendre. Repiqué au printemps, les premiers fruits sont à maturité au mois de janvier suivant et commencent à tomber par terre. Je goûte et quelle n’est pas ma surprise, c’est absolument délicieux. Finalement, je vais garder cet arbuste pour ces fruits et j’abandonne mes idées de greffage, c’est trop bon ! Cette première année, curieusement Jorge ne va pas se jeter dessus et je consommerai ravie ces nouveaux fruits lors de chaque journée passée au jardin.
La seconde année de production, Jorge finalement teste et aime beaucoup. Nous avons maintenant 3 arbustes qui donnent, et nous consommons tous les fruits à nous deux sans problème !
A noter que ce qui se mange, c’est l’intérieur, la partie avec toutes les semences et on peut manger un peu de la chair orangée aussi mais elle a un petit goût amer. Attention toutefois, la chair comporte des parties dures, en général entre 2 et 4 sur la tranche médiane et parfois une au fond. Ces parties sont très petites et très dures, un peu comme une épine de poisson.
Petites précisions botaniques sur le Tamarillo
Il n’est pas sans moindre importance de préciser que le Tamarillo faisant partie de la famille botanique des solanacées, comme ses cousins et cousines les aubergines, les poivrons, les tomates, les pommes de terre, les feuilles de ces solanacées sont toxiques et leurs fruits verts aussi !
Pour les plus curieux, son nom latin est Solanum betaceum. On peut aussi trouver Cyphomandra betacea ou Cyphomandra crassicaulis.
C’est une plante originaire d’Amérique du Sud et plus spécifiquement des Andes du Pérou, Equateur, Chili, Colombie et Bolivie. Il est maintenant cultivé en Nouvelle-Zélande, au Portugal, en Afrique du Sud, au Sri Lanka, en Inde et en Californie.
Il existe différentes variétés et selon les variétés, les fruits pourront être de couleur jaune, orange, rouge ou violet.
Vous avez envie de voir à quoi il ressemble ? Je vous invite à visionner les vidéos suivantes :
tamarillo premiers fruits
Propriétés du Tamarillo
C’est un fruit très nutritif, riche en potassium, cuivre, manganèse, fibres, en vitamines A, B1 (ou thiamine), B6, C et E. Il est riche en antioxydants et de faible apport calorique.
Semis et bouturage du Tamarillo
Après avoir récupéré les graines de la première récolte de fruits, j’en ai semé de suite dans des barquettes et je les ai placées bien à l’abri dans la serre. Après les premières expérimentations infructueuses de semis, je prêtais une attention toute particulière aux semis de Tamarillo, nous pourrions même parler d’obstination puisque 2 mois après ces nouveaux semis, 2 mois à les couver du regard et à les arroser, aucune pousse ne montrait le bout de son nez ! Sachant que cet arbuste dure environ 7 années, que j’adore ses fruits, je tenais vraiment à assurer la pérennité de la variété. Je me suis donc résolue à tenter le bouturage. Ni une, ni deux, me voilà dans le jardin au pied de l’arbre à tomates en train de choisir quel bout de branche m’inspire et surtout quel bout je vais sacrifier et qui ne portera pas de fruits l’année prochaine. Soupir. Me voilà repartie avec mes 4 bouts de tige et c’est parti pour une petite dizaine de boutures. Je suis contente de moi, en général, mes boutures prennent bien.
Exactement 2 jours après, alors je vais comme à l’accoutumée dans la serre, surprise ! Je n’en crois pas mes yeux, presque tous les semis sortent ! Je me dis que vraiment ce tamarillo est un farceur, attendre que je fasse mes boutures pour enfin pointer le bout de son nez, franchement ! Plus prosaïquement, peut-être que la germination est liée à la température, un peu comme les aubergines et demande une température de l’ordre de 15-20°C.
Culture
L’arbre à tomates est une plante pérenne qui croit rapidement et peut atteindre 3 à 5 mètres de hauteur. Ses conditions de cultures sont les suivantes :
- Exposition : mi-ombre ou plein soleil
- Sol : fertile, bien drainé, léger, riche en matières organiques. Les sols légèrement acides lui conviennent bien.
- Conditions climatiques : adapté aux zones méditerranéennes et subtropicales, l’arbre à tomates n’aime pas le vent, il peut casser facilement, lui choisir une exposition abritée. Il ne supporte pas les gelées et meurt à -3°C.
- Irrigation : bien irrigué. C’est une plante sensible au stress hydrique. Dans les climats secs, il est conseillé de l’installer à mi-ombre et dans tous les cas de l’irriguer. Attention toutefois, il ne supporte pas d’avoir les pieds dans l’eau, les sols engorgés.
- Récolte : Le fruit est à maturité pendant la période hivernale entre Novembre et mars (vers janvier à l’Oasis) et il devient alors légèrement plus mou. Un arbre à tomates peut donner jusqu’à 15-20 kgs de fruits. Je n’ai pas pesé l’ensemble des fruits sur un arbre ni fait le calcul mais c’est vrai qu’il donne en abondance pendant 2 à 3 mois. L’arbre à tomates atteint son pic de production au bout de 4 années. Il est conseillé de faire une taille pour éliminer les rameaux qui ont déjà fructifié et stimuler la production de nouveaux rameaux à fruits
- Durée de vie : de 8 à 12 années. Il est donc pertinent de toujours en ressemer et replanter régulièrement. Après 3 années de culture, nous en avons 3 en production et 3 qui vont donner en plus l’année prochaine et j’ai déjà distribué une dizaine de plants d’arbustes qui vont faire des heureux.
Voilà, J’espère que cet article vous a plu. Si vous avez un bout de jardin en zone méditerranéenne, je vous invite à essayer cet arbuste. Vous pouvez récupérer des graines dans un fruit que vous achetez au rayon exotique.
Vous avez apprécie cet article ? N’hésitez pas à me poster un commentaire en-dessous, c’est fait pour.
Bonjour,
avez-vous tenté la greffe de tomates avec le tamarillo en porte-greffe svp ?
bonne journée.
Loïc
Bonjour Loic, non comme j’aime bien les fruits du tamarillo, j’ai abandonné cette idée mais c’est possible. Bonnes expérimentations.
C’est rigolo car j’ai récupérer des graines sur un fruit acheté au supermarché, et j’ai presque 100% de taux de germination.
J’ai mis les graines sur du coton humide dans une endroit chaud. Et au bout de 2-3 semaines elles ont commencé à germer.
Maintenant ma question c’est est ce que je vais réussir à avoir des fruits alors que je suis en ile de france. Affaire à suivre !
Bonjour, j’ai gouté à ce fruit et je souhaites en planter. je vais tester avec les graines. mais à lire les diverses expériences avec les graines, je cherche aussi un plant.
j’aimerai savoir si vous accepteriez de m’en procurer une bouture ?
je suis en Occitanie, il fait assez chaud pour cette plante.
bien cordialement
Bonjour Annick
Je vous suggère de faire effectivement à partir des graines, je ne livre malheureusement pas de plants. Je dois d’ailleurs renouveler les miens aussi qui sont un peu tristounes et en fin de vie. C’est comme ça que j’ai fait moi-même initialement, à partir d’un fruit du commerce
Pensez à le mettre à l’abri jusqu’à obtenir un joli plant puis repiquer dans un endroit à l’abri du gel/ventes forts.
Bonnes expérimentations.
bsr j ai un arbre a tomate il a dejas 3 ans mais jamais donne de fruits doit il être taille ou pas si oui a que époque de l année et comment merci d avance
Bonjour Mei,
A l’Oasis des 3 Chênes, je n’ai jamais eu à me soucier de la pollinisation, ça se fait tout seul.
Avez-vous des pollinisateurs qui visitent les fleurs ?
Murielle
Bonjour,
un ami de la reunion m’a donné un pied de tomarillo, il appelle ça un « tomate arbuste » . Le hic est que j’habite le Nord de la France. Je vais donc le mettre très vite a l’abri sous la pergola. Par contre, je me demandais si je pouvais le tailler sans l’abimer pour éviter qu’il prenne trop de place ?
Bonjour Jeremie, dans tous les cas, c’est un arbuste qui n’est pas excessivement grand, les plus grands chez moi font 2m.
J’ai déjà expérimenté la taille car au fil des années, il y a des rameaux qui sèchent. Cela ne pose pas de problème.
Bonne culture !
Murielle
Peut être pincé le haut de l’arbuste pour la hauteur max ,et pour que les gourmands deviennent des branches du coup?
Si vous avez l’occasion de me répondre même dans 3ans je vous en serais reconnaissant,
Je ne suis qu’à la germination en compost, avec sur le chauffage une t° de 28 à 32°
Bonjour les mais de tamarillos, appelés tomates arbustres à la Réunion. on m’a envoyé un paquet de graines réunionnaises. Elles ont bien germé. J’ai trois beaux pieds : un repiqué directement en terre qui fait une cinquantaine de centimètres deux démarrés en pot dans mon salon. l’un fait plus d’1m80 en pot à l’extérieur le second repiqué en terre d’1m50. Ils ont 6 mois et pas de trace de fructification. (Wit and see) Nous habitons en loire Atlantique à côté de Pornic. Pour info en rougail de tomates c’est excellent.
Bernard
Bonjour Bernard,
merci de votre partage d’expérience et votre idée de recettes. J’espère que vos beaux spécimens ont maintenant fait des fleurs 🙂
histoire de pouvoir déguster ces bons fruits.
Murielle
Bonjour Murielle
Merci pour cet article si intéressant!
J’ai une quinzaine de graines qui ont toutes poussé et font maintenant 50cm. Il est temps de les replanter mais je pense plus loin encore et aimerais vos conseils.
Quel est le diamètre approximatif du tronc ?
Que faites-vous des arbustes à la fin des 8-12 ans ? Sont-ils morts et secs ? Doit-on les arracher ? Peut-on replanter un tamarillo au même endroit ?
Merci d’avance pour votre retour !
Catherine
Bonjour Catherine
Les plus gros tamarilhos que j’ai pu avoir font 2m de hauteur avec un tronc de 8cm, j’imogine que cela dépend des conditions de culture. J’ai souvent des rejets au pied mais parfois non et ils sèchent complètement. Je les coupe alors grossièrement pour les mettre en paillage ou au compost. Je n’ai pas testé de replanter au même endroit car j’ai changé le jardin de place, mais intuitivement je ne pense pas que ça pose problème. A tester !
Bonjour je voudrais savoir si vous Vendée des arbres tomatillo cordialement
Bonjour Manuel, je ne vends pas de pieds. Si vous passez en février prochain dans le secteur de l’alentejo, vous pouvez passer à la quinta. cordialement.
Une recette de rougail tomate arbuste trouvée sur le net :
https://www.lacuisinedebalon.fr/rougail-tomate-arbuste-creole/
Il fait partie des nombreux rougails , utilisés comme un conditionnement pour accompagner le traditionnel cari réunionnais , un plat en sauce épicé, accompagné de riz blanc et de « grains » ( toutes variétés de haricots et autre légumineuses) , ou de » brèdes » sautées avec ail oignon gingembre…
Digression sur les brèdes:
Ce sont toutes feuilles de plantes comestibles la plupart après cuisson car certaines contiennent des alcaloïdes dangereux à l’état cru comme la brède songe …
On trouve par exemple les brèdes-laFrans (épinards), brèdes-chinois ( pak-Choï), brèdes payatère (pariétaire:amarantes), brèdes patate ( patate douce) ,brèdes chouchou ( Christophine), brèdes songe ( taro), brèdes manioc, brèdes Morel, brèdes Mafanes ( très utilisées en cuisine malgache, qui pétillent comme le poivre Sichuan)….
Les « brèdes mouroung » ou brèdes la misère ou brèdes médaille sont les feuilles d’un arbre probablement de la famille des acacias dont on cuisine aussi le fruit , le bâton mouroung…
C’est peut-être à cause d’années de disette aux 19e et 20e siècles que le créole réunionnais a pris l’habitude de ne pas négliger les fanes des plantes comestibles, qui sont souvent goûteuses mais demandent parfois de la préparation ( retirer les fibres, blanchir)…
C’est vraiment une énorme digression, mais j’encourage les adeptes des potagers et de la permaculture à faire des expériences gustatives dans ce domaine !
Merci pour ce complément Pierre.
Pour qu’il n’y ait pas de confusion, Attention aux lecteurs, les brèdes dont parlent Pierre ne sont pas réalisées avec les feuilles du Tamarillo !
Ce dernier faisant partie de la famille botanique des solanacées dont les feuilles ne sont pas comestibles.
Parmi les solanacées, on retrouve les tomates, aubergines poivrons, pomme de terre.
Au Portugal aussi, on utilise pas mal les brèdes, mais surtout pour les navets, les choux…
J’ai déjà testé les feuilles de patates douces délicieuses mais pas encore les chouchous.
Merci pour ce partage culinaire.
Merci Murielle pour la précision. Effectivement, ne PAS manger les feuilles du Tamarillo.
Hors sujet pour les brèdes chouchou:étant donné qu’elles sont un peu coriaces et couvertes d’un velours, on les cuisine en bouillon et non en fricassée. Bouillon de poule par exemple, avec la traditionnelle trilogie créole: oignons, ail, gingembre.
On conserve les feuilles les plus tendres, ainsi que le « coton » : les parties tendres des tiges qu’on effile comme les haricots verts en les cassant à la main. Si ça plie mais ne casse pas la portion de tige est trop » vieille et trop fibreuse. On peut garder les vrilles sommitales.
Servi avec du riz blanc ou seul, additionné d’un rougail tomate ( tomates concassées avec oignons verts, sel , poivre, un peu de piment et-ou de gingembre cru ou de combava).
C’est vrai que c’est agréable de planter et de regarder pousser, mais quand en plus ça passe à la casserole à la fin c’est la cerise sur le gâteau
Bonjour
On ma donner des fruits Tamarillo Je voudrais savoir si il faut faire sécher les graines avant de les planter en terre et a partir de quelle époque doit ton les planter
Merci
Bonjour Jean-Pierre
Personnellement, je fais comme avec les semences de tomates comme ça se ressemble. je les mets à tremper dans un peu d’eau pour laisser une petite pellicule de moisi et ensuite je les sèche. on peut aussi les sécher directement.
J’ai réussi des semis au printemps. Ils sont sortis assez tardivement comme les aubergines et poivrons.
Bonnes expérimentations
Bonjour et merci pour ce partage si encourageant
Je suis à Bukavu au Sud Kivu en République Démocratique du Congo et ai eu le grand plaisir d’extraire du jus brut de tamarillo (environ 17 tonnes de fruits) et ce jus brut a été conditionné en jus pret à consommer: un nectar délicieusement riche en couleur; saveur et texture naturelles.
Ici à l’Est de la RDC, la culture artisanale de tamarillo est pratiquée dans bequcoup de villages et les fruitssont disponibles preque toute l’année.
Merci Boroto pour ce partage et bravo pour cette superbe production ! C’est merveilleux internet… nous fait voyager jusqu’à chez vous ! Je suis ravie que mon modeste article ait pu être utile à un professionnel tel que vous. Vous en savez sûrement bien plus que moi. Mes récoltes se comptent en kgs 😉 Est-ce que vous avez plusieurs variétés de tamarillo ? Et si oui, avez-vous noté des différences de goût ? de conditions de culture ? Je vous souhaite une très belle journée, Murielle.
Bravo pour cette culture et Ça donne envie : y aurait il une possibilité d’obtenir des graines ? Merci pour votre réponse, si vous le souhaitez.
Bonjour Danielle, merci pour vos retour, je répondrais comme aux autres commentaires, je n’envoie pas de graines. Je vous invite à regarder dans des primeurs exotiques et garder les graines d’un fruit. Bonnes expériences, Je vous souhaite une très belle journée, à bientôt,
Murielle
Bonjour,
Je vis en Bretagne dans le Morbihan. Je suis en train de planter une forêt gourmande avec toutes sortes d’arbustes et d’arbres. J’ai découvert le tamarillo et j’ai très envie de le cultiver. Avant je vivais dans le sud et je cultivais la tomate qui est un de mes fruits préférés. Je le cultive toujours mais sous serre et avec des variétés différentes que dans le sud. Mes tomates ne sont pas aussi sucrées que dans le sud, mais j’y arrive quand même. Pensez-vous que le tamarillo pourra s’adapter sous serre? L’ensoleillement n’est pas au top ici. Je voulais aussi essayer la poire-melon mais j’ai peur que les fruits ne parviennent pas à maturité. Mais comme j’adore faire des expériences, je vais certainement essayer. En tous cas, je vous remercie pour votre article qui donne envie.
Bonjour Edith, Le tamarillo est très différent de la tomate en terme de goûts, il s’apparente plus à un fruit. Je n’ai pas l’expérience de la culture en serre, hormis pour mes semis et petits plants. Si je devais essayer, je planterai directement en pleine terre vu les dimensions de l’arbuste. Bonnes expérimentations!
Bonjour, je suis en Loire Atlantique, j’avais ramené un plant d’une cinquantaine de cm de la Réunion, et quelques fruits.
J’ai semé les graines, au garage, l’hiver, sans chauffage et ils avaient assez vite pris.
Aujourd’hui ça fait 4 ans, et j’ai les 1er fruits. Ils sont en pot, l’été ils sont dehors sous un chêne, à l’abris du vent, et l’hiver je les rentre dans une cabane avec un toit en bâche (pour faire un effet de serre). Les fruits continuent à mûrir tranquillement, je verrais comment les arbustes se comportent. J’en ai laissé dehors pour tester et peut être que je vais en perdre… ils sont à l’abris contre un mur, on verra bien.
Moi les fruits sont plutôt orange/jaune…
Merci Julien pour ton partage, c’est très intéressant pour les lecteurs qui sont dans une zone moins amène que la méditerrannée.Bonne dégustation… un peu de « saudade » de la Réunion 😉
Bonjour, est ce qu’il gèle chez vous ? Les miens sont montés très haut et ça devient compliqué de les rentrer dans la maison. J’ai une cabane à jardin avec toit translucide où j’hiverne mes mimosas avec un voile de forçage. Pensez vous que ça pourrait résister? J’en ai taillé un il y a deux ans mais du coup il fleurit pas..
Bonjour Fanny, non pas de gel à l’Oasis des 3 Chênes. C’est une bonne idée votre cabane de jardin avec le mimosa, à tester. Bonne culture
Bonjour. Merci de votre présentation. J’aimerais savoir les légumes qu’on peut associer au tamarillo en début de culture.
Bonjour Gilbert, personnellement, j’ai testé avec succès la poire melon, comme elle reste en place et est plus petite, ça marche bien. j’ai aussi mis des poireaux, les fraises, les salades. Quand le tamarillo est déjà grand, j’éviterai les légumes racines pour ne pas perturber les racines du tamarillo. Je vous laisse faire vos expérimentations; N’hésitez pas à les partager sur le blog de l’Oasis des 3 chênes. Bonne culture !
Bonjour, je viens de prendre possession d’une maison plantée au beau milieu d’un immense terrain incroyablement arboré . Il y a 3 tamarillos (arbre que je ne connaissais pas) , je voulais vous remercier pour vos descriptions détaillées qui me permettront de bien m’en occuper. Je vis non loin de Perpignan, exposition des arbres plein sud à mi-novembre. A bientôt !
Merci de votre retour Claude, je vous souhaite de bonnes récoltes !
Bonjour, j’habite l’île de la Réunion où le Tamarillo est très répandu dans les jardins et sur les étals sous le nom de » tomat’arbust' » ( avec l’accent )
Je galère actuellement moi-même à obtenir une germination, j’espère que j’aurai moi aussi la bonne surprise un de ces jours…
Pour ce qui est de sa consommation, lorsqu’il est vraiment à maturité ( le fruit commence alors à se ramollir), toute la pulpe est consommable et délectable, sauf la peau de quelques dixièmes de mm. L’amertume est pour moi le signe d’un fruit consommé trop tôt, et je n’ai jamais rencontré de parties dures à l’intérieur. Maturité encore, ou peut-être différence de variété ?
J’encourage tout le monde à goûter ce fruit délicieux qu’on utilise aussi ici en « rougail », mélangé avec des lamelles d’oignon émincé finement, du sel et du piment pour accompagner les plats en sauce…
Bonjour Pierre,
Je vous remercie sincèrement d’avoir partagé votre expérience et vos connaissances sur le tomat’arbust’ de l’île de la Réunion. C’est très intéressant et je suis surprise de voir que vous n’avez pas « d’arêtes » dans les votres, quelle chance !
Concernant la germination, je suppose qu’il faut sans doute une température minimale pour que ça sorte, un peu comme les aubergines et les poivrons qui se font attendre pour sortir dans ma serre non chauffée au printemps. Tout de bon pour vos semis !
Bonsoir
J ai un tamarillo depuis 1 an en pot à l intérieur devant une baie vitrée mais protégé du soleil l été par un rideau. Arrosage régulier mais malgré cela ses feuilles qui sont magnifiques ont tendance à se recroqueviller. Il fait 1metre80.
Un conseil ?
Bonjour Marlène, en extérieur, il a tendance à perdre des feuilles, se dégarnir et repartir au printemps, sachant de plus qu’il ne vit pas plus que 3 à 7 ans. Je n’ai pas l’expérience de culture en intérieur, vérifiez qu’il n’est pas attaqué par les cochenilles, c’est assez petit et parfois on ne les voit pas au premier coup d’oeil. Si c’est le cas, regardez les traitements à base de savon noir (ouvrages des Editions de Terran). je n’ai pas d’autre idées à vous partager. C’est déjà un magnifique résultat d’avoir un tamarillo de 1m80 en intérieur ! Félicitations ! vous avez la main verte.
Bonsoir,
Je vis en France et j’ai trois variétés de Tamarillo, je connais peu voir aucun Français en cultiver hors je suis tombé sur vos vidéo et votre article par hasard, heureux hasard car j’ai appris deux trois choses intéressantes avec vous et je vous en remercie.
Cordialement.
Merci Maxime, par curiosité, vos 3 variétés sont de couleurs différentes ? Les goûts sont différents aussi ? nota : je suis française mais installée au Portugal. Bonne journée !
bonjour,
je viens de m’inscrire sur votre site et je tombe sur cet article sur le tamarillo, ce fruit que j’utilise mais dont j’ignorai les vertu. je suis née à l’ile de la Réunion et nous en consommons un peu comme une aubergine comme base de sauce pimentée, on en fait un caviar comme celui de l’aubergine, on le nomme « tomate arbuste ». je vis dans la Drôme et je viens de recevoir un plant que je chouchoute à l’intérieur…alors au plaisir de vous suivre. Josetre
Merci Josette pour votre partage et vos idées de recettes, c’est très intéressant d’utiliser aussi ce fruit sous forme de légume. A l’occasion, si vous pouviez poster votre recette de caviar, j’aimerai bien essayer. Je viens de tester sous forme de sauce (carotte, tomates séchées, tamarillo et aromates type chili), c’était réussi. J’espère que votre plant se porte bien au chaud, il est dans une serre ? Au plaisir !
Bonjour Josette je suis Réunionnaise aussi et je recherche un plant ou bouture de tomate arbuste quelle variété avez vous ? Je viens de récupérer des graines de rouge et je vais e les semer et on verra bien Cordialement (je vis dans le Luberon )
Bonjour Eliane, c’est aussi des tamarillo rouges mais je ne connais pas la variété précise. Bon semis !
coucou, j’ai découvert ton blog ce matin sur wibikeo, je trouve ton blog super sympa et que je vais bien évidement ajouter a mes favoris, je te souhaite un bon courage et felicitation pour ce super blog 🙂 il donne tellement envie ces Tamarillo ! bonne continuation a toi et a bientôt.
Merci beaucoup, c’est amusant de le découvrir de cette façon. Au plaisir, je te souhaite une belle journée !
snif, je vais devoir y renoncer, trop de vent et de risque de gelées ici. j’attendrais d’aller vous voir !
patricia
Bonjour et bravo pour cet article très intéressant sur le tamarillo.
Je me permets juste de rajouter un atout important de ce delicieux et très esthétique fruit: ses propriétés importantes pour notre santé, entre autres en matière de défense immunitaire.
Je lis que vous en consommez quotidiennement parfait!.
Vous allez résister comme un roc aux agents agresseurs et vivre longtemps en parfaite santé.
Bonne journée dans votre paradis terrestre.
Merci Marie-Christine pour cette précision intéressante que je ne connaissais pas. Comme vous dites avec le tamarillo et en plus les plantes sauvages de l’Oasis, nous avons les cartes en main pour réaliser de jolis projets, … ce à quoi nous sert d’être en parfaite santé 🙂 Je vous souhaite aussi une très belle journée ! Bises.