Explications de la conduite des poireaux en vivace

1ère méthode :

Laisser les poireaux que l’on n’a pas consommé en terre, les laisser faire leur hampe florale et admirer le ballet magnifique des insectes l’été. Évidemment, on ne va pas observer que des pollinisateurs mais aussi des prédateurs à la recherche de leur repas.

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A la fin de l’été, couper la hampe florale. A l’automne, on aura la surprise de voir des nouveaux poireaux au pied.

2ème méthode :

On consomme le poireau, lorsqu’on le ramasse en terre (ah oui en montagne sous la neige çà va pas marcher… désolée!), on tire le poireau délicatement en ayant soin d’ameublir autour puis on coupe au couteau au pied du blanc pour laisser les racines en terre. On bourre pour remettre à peu près les racines en place.

De même à l’automne suivant, on aura la surprise de voir un ou plusieurs nouveaux poireaux en lieu et place qui redémarrent des racines. A noter que lors de la première mise en place des poireaux, je les ai planté très profond (juste un peu de vert qui dépasse) pour avoir du blanc et surtout moins de travail. Vous imaginez bien que je ne suis pas du genre à butter les poireaux !

3ème méthode :

Acheter la variété poireaux perpétuels. Ce sont des bulbilles que l’on repique à l’automne. Traditionnellement, le poireau pousse en sauvage dans les vignes (évidemment je vous déconseille fortement d’aller ramasser des poireaux dans des vignes vu les traitements des vignes!).

Vous pouvez en trouver chez Biau germe. C’est un poireau qui se multiplie par bulbilles et qui reste en place plusieurs années. Il est plus mince, rustique et parfumé.

Biau germe explique qu’il faut récolter les bulbilles, les forcer puis les repiquer.

On peut aussi tout simplement les laisser en terre, couper la hampe florale après la floraison et à l’automne, au lieu d’un poireau, il y en 6-8 autour de l’ancien pied.

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