Lorsque j’ai mis en place la serre au mois de mars, j’imaginais déjà une petite jungle pour juin avec des plantes grimpantes jusqu’en haut. Et bien c’est en bonne voie.
J’ai repiqué en extérieur les plants de courgettes que j’avais semés dans la serre et j’en ai gardé deux (costata romanesco, jaune à col lisse) par précaution dans la serre. De même, j’ai gardé un pied de potimarron Red Kury et les plants non repiqués de tomates et physalis.
La différence entre les pieds repiqués et ceux restés dans la serre est incroyable. Il faut avouer que le temps après le repiquage a été froid et pluvieux pendant 3 semaines ce qui n’a pas aidé les plants en extérieur. A noter qu’en extérieur, j’ai quelques pieds de tomate presque aussi beaux que ceux en serre (là où il y a 15 ans, les propriétaires précédents devaient épandre le fumier de cochon, présence de beaucoup d’orties signe d’une richesse en azote).
J’attribue ce succès et la taille « géante » des deux pieds de courgettes et du potimarron de la serre à la couche sourde. Le développement des plants a été régulier puis boosté à un moment, j’imagine quand les racines ont atteint la couche sourde de fumier du dessous. Les plants de courgette ont donnée pendant un mois et demi puis j’ai noté l’apparition de maladies fongiques, feuilles qui jaunissaient puis séchaient, ce qui fait que la production de courgettes s’est arrêtée.

En Conclusion :

  • la serre m’a permis d’avoir des courgettes plus tôt qu’en extérieur, durant un mois et demi, le jardin extérieur pouvant prendre le relais ensuite.
  • j’ai par contre commis l’erreur de mettre dans la serra des légumes à cycle de vie assez long (chouchous, luffas) et qui ont souffert de l’été dans la serre (je n’ai pas d’ombrage et il fait bien chaud dedans en été même les deux portes ouvertes). Je les planterai dehors l’année prochaine.

Ci-dessous un comparatif en images des légumes ayant poussé sur la couche sourde :

Et maintenant un comparatif en images vue de la porte Nord :

Les plantes grimpantes :

En plantes grimpantes, nous avons :
un potimarron qui atteint en premier le plafond de la serre. Le premier fruit est déjà en formation, pollinisé par mes soins… avec une fleur de courgette costata romanesco, ben j’avais pas de fleur de potimaron mâle ouverte.
Des chouchous, c’est une plante qui s’appelle aussi chayotte et qui peut donner 30 à 100kgs par pied. Il y en a trois dans la serre et l’une atteint aussi le plafond.
Des kiwanos, c’est une plante qui donne des fruits épineux jaunes à maturité et paraît-il très bons*. Ils ont eu bien du mal à démarrer (comme les okras-gombos, les poivrons et les aubergines). Ces semis ont attendus le beau temps et la chaleur. Comme quoi rien ne sert de vouloir aller trop vite en terme de plantation, c’est toujours la graine qui décide.
Des plantes-éponges, de son nom portugais « luffa ». C’est une plante grimpante, l’odeur est peu plaisante rappelant la Datura stramoine ou la cacahuète. Elle donne des fruits allongés en forme de gros concombre-courgette, non comestibles. On utilise les fruits soit verts en tranches pour faire des éponges exfoliantes pour la douche ou soit à maturité séchés et coupés en tranche pour faire des éponges de cuisine. Paraît-il qu’il y a 2 générations, c’était une plante très répandue dans le Sud du Portugal pour cet usage.

*j’ai enfin pu goûter les kiwanos. ils mettent beaucoup de temps à murir et deviennent alors orangés. L’intérieur ressemble beaucoup à du concombre et finalement au goût, je n’ai pas trouvé le goût banane-citron vert annoncé mais plus le goût de concombre … mais un concombre uniquement constitué de pépins. C’est donc la dernière fois que j’en plante.

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