C’est une phrase de Maïssa qui m’a fait tilt « j’ai une bonne étoile ! ». C’est une phrase que je me suis souvent dite moi aussi. J’ai été surprise de l’entendre de la part de Maïssa connaissant son parcours, les épreuves auxquelles elle a été confrontée dès son plus jeune âge. Et c’est à ce moment là que j’ai pris conscience que sans doute, une personne connaissant mon parcours serait surprise de m’entendre dire que j’ai une bonne étoile. Et si justement le secret était là ? La capacité à garder le sourire, prendre un regard d’observateur, voir comment la situation nous grandit ? Si le secret c’était d’être amoureux de sa Vie ?
Imaginez que vous jouez une partie de tarot avec des amis. Parfois vous n’avez aucun jeu, pratiquement aucun atout dans les mains (vous n’êtes pas fils de, issu d’une famille illustre), vous avez juste quelques cartes de couleur représentatives de vos talents innés (vous êtes doué en peinture, vous adorez les cheese-cakes que vous réussissez à merveille et spontanément depuis toujours vous mettez les gens en relation*). Alors que faites-vous lorsque vous avez un jeu faible ?
- Est-ce que vous le jetez sur la table exaspérée en soufflant bruyamment et vous vous mettez en mode absent, attendant la partie suivante … Une autre incarnation ?
- Est-ce que vous êtes joueur dans l’Âme, téméraire, vous vous amusez à bluffer et remportez tout de même certains plis face à votre voisin de table timoré ? La chance sourit aux audacieux.
- Ou simplement, est-ce que vous essayez de tirer le meilleur parti des cartes que vous avez en main, collaborant avec un partenaire miraculeusement complémentaire, forçant l’admiration des autres joueurs qui se rendent compte que malgré votre petit jeu, vous vous êtes vraiment bien débrouillé ?
Si le secret, c’était d’être amoureux de sa Vie ?
Je me souviens d’une anecdote. Je devais avoir 8 ans, c’était le 14 juillet après la fameuse course des sacs de patate. J’étais devant le café du village d’Abancourt (dans le département du Nord, et oui, je suis cht’i mi !) avec les autres enfants. Sur le côté du café, il y a un grand espace où les adultes avaient tiré une corde et accroché des surprises ; A tour de rôle, ils passaient avec les yeux de bandés et une paire de ciseaux à essayer de couper une ficelle au hasard et remporter leur cadeau du jour. Alors que les enfants se reposaient de la course et regardaient les adultes, Valérie vint vers moi et me dit en pointant mes genoux :
– « ah, mais qu’est ce que tu as sous les genoux ? C’est quoi ces tâches ? C’est moche ! »,
avec toute la délicatesse des remarques entre enfants 😉 Effectivement j’avais des jolies tâches de rousseurs sous chaque genou. Je lui avais alors répondu candide :
– « Ben non, c’est joli ! Et puis, j’ai toujours eu ces tâches. Ce ne sont pas des tâches, c’est normal ; C’est toi qui n‘est pas normale puisque tu n’as pas de tâches ».
Je me souviens qu’elle est repartie toute penaude. Je m’aimais déjà pleine et entière avec mes « imperfections ».
Plus récemment, je me souviens de Suzanne, une médecin qui animait des stages Alimentation santé il y a une dizaine d’années et qui me disait :
– « C’est incroyable, quand on ne te connais pas, on te voit là toute souriante, rayonnante, on n’imaginerait pas tout ce que tu as traversé ces dernières années, 3 opérations graves, des FIV ratées, un divorce, un deuil et pourtant tu gardes le sourire ».
Et pourtant, tout comme Maïssa, j’ai toujours pensé et je continue de le penser, que j’ai une bonne étoile, tout ce que j’entreprends je le réussis (certes avec une certaine dose de ténacité, je ne suis pas bélier ascendant bélier pour rien !). Je passe à côté des trèfles au jardin, un pas en arrière, je pose de nouveau mon regard au même endroit et d’un geste, sourire aux lèvres, je cueille un trèfle à 4 feuilles, symbole de cette bonne étoile qui ne m’a jamais quittée.
Je vous propose de me rejoindre lors du webcircle la semaine prochaine. Lors de cette conférence gratuite, je partagerai avec vous pour la première fois une partie de mes aventures et ce que m’a apporté l’Alimentation Vivante, comment j’ai dépassé mes épreuves de maladie, ce que j’en ai appris. Nul doute qu’au cours de ces échanges vous découvrirez une clef de sagesse à emporter dans votre Vie.
Pour vous inscrire à la conférence, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous :
Je suis doué en peinture, je réussis les cheese cakes a merveille et je crois bien que j’aime mettre les gens en relations. Enfin, c’est jamais difficile quand on travaille pour… Il y a bien des ratés en toute objectivité.
Mais l’étoile, à la fin de votre phrase, elle se réfère a quoi? Je ne trouve pas l’étoile, l’asterisque plutôt correspondante.. Ou la trouver? Dans le ciel?
Pour vos conférences j’ai un ordi un peu, beaucoup, trop lent. Et Mercredi dans la journée en principe, je taillerai les vignes.
Je penserai a vous puisque je vous lis (quand plein de fierté j’ai réussi à me débarrasser des autres mails qui forment comme des lianes dans ma messagerie 🙂
A bientôt.
Fabrice.
Merci pour votre message Fabrice, l’étoile, c’était pour dire que si vous correspondez à cette description qui m’est passée par la tête, faut peut-être prendre un billet de loterie aujourd’hui 😉 Je suis très honorée d’être restée dans votre boîte mail toute propre. Tout de bon pour la taille des vignes, bon travail ! A bientôt, Murielle
Voilà sans doute une reinscription ?
Désolé decidement suis pas doué pour pouvoir acceder conférences
Coucou Didier, moi aussi, je suis désolée d’avoir laissé passer votre commentaire, mais finalement, vous avez réussi à vous connecter sans souci. Bonne journée et à bientôt, Murielle
Et oui, qu’elle façon de voir les choses. Lorsque j’ai commencé la Biodanza cela m’a tant apporté que mes collègues de travail sans savoir ce que je faisais m’ont dit un jour mais, ya quelque chose qui a changé, je suis sure que tu es amoureuse !
Oui leur ai-je répondu « je suis amoureuse de la vie ! »
Alors j’essaye d’en prendre soin.
Tout de bon à vous
Quitterie
Coucou Quitterie, merci pour ce joli commentaire qui illustre magnifiquement l’article. Des bises à vous 2, à bientôt ! Murielle