Rêver est un outil de dialogue extraordinaire avec votre inconscient, et pour apprendre ce langage, quelques notions de vocabulaire du rêve éveillé libre s’imposent.

Dans l’article précédent « La puissance du rêve :  se connecter à notre inconscient« , nous avons touché du doigt la puissance du rêve, comment il nous passer du cauchemar à l’émerveillement. Voyons maintenant plus en détails les notions d’archétypes.

La notion d’archétype dans le rêve éveillé libre

Dans un rêve les différents personnages vont être vus sous un autre angle, comme les différents archétypes* de notre psyché. Les archétypes se sont en quelque sorte les différentes facettes de notre personnalité, par exemple :

  • l’enfant va représenter notre enfant intérieur, notre facette espiègle, qui est dans la joie,
  • Florence, une compagne de ma formation spécialisée en parentalité positive, va clairement dans mon rêve avoir le rôle de la « bonne mère », la « mère – veilleuse ». C’est donc la facette bonne mère de ma psyché, celle qui protège, mais laisse l’espace pour un chemin évolutif vers l’envol autonome,
  • le méchant, le voleur, l’agresseur, l’homme « Barbe-Bleue » va plutôt symboliser la partie « animus », le côté masculin de ma personnalité, mais un côté masculin déviant, qui prend le pouvoir et devient dictateur au risque de nier, d’annihiler des pans entiers de ma personnalité,
  • l’adolescente, la jeune fille représente plutôt les forces vives de ma psyché, mue par des valeurs fortes, des idéaux mais qui présente encore une certaine candeur, naïveté, fragilité.

Encart sur le rêve éveillé libre : « Les archétypes selon C.G. Jung »

L’archétype est un concept appartenant à la psychologie analytique élaborée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung (1875 – 1961) qui le définit par la tendance humaine à utiliser une même « forme de représentation donnée a priori » renfermant un thème universel structurant la psyché, commun à toutes les cultures mais figuré sous des formes symboliques diverses. L’archétype est ainsi un processus psychique de la « psyché objective » (la partie psychique qui ne dépend pas du sujet), liée à l’inconscient collectif.

L’archétype est pour la psychologie jungienne un processus psychique fondateur des cultures humaines car il exprime les modèles élémentaires de comportements et de représentations issus de l’expérience humaine à toutes les époques de l’histoire, en lien avec un autre concept jungien, celui d’inconscient collectif.

Les archétypes apparaissent dans les mythes, mais aussi dans les rêves ; ils y forment des catégories symboliques structurant les cultures et mentalités, et orientant le sujet vers son évolution intérieure, nommée individuation dans la psychologie de Jung.

Dans le prochain article « Le conte de la femme squelette déterrée du jardin », je vous propose de me suivre pour un parcours initiatique de transformation sous l’angle archétypal. A bientôt !

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